La campagne combinée HOPE & HOPE-VV s’est déroulée à bord de l'Antea, au large de Nouméa, du 3 au 11 septembre 2024.
Les trois journées précédant la campagne avaient été mises à profit pour préparer à quai la ligne dérivante longue de 1 km.
L'équipe scientifique embarquante était composée de: Maxime Arnaud (M.I.O), Amandine Delepierre (IMAGO), Emmanuel de Saint Leger (DT-INSU), Olivier Grosso (M.I.O), Frédéric Le Moigne (LEMAR), Anne Petrenko (M.I.O, cheffe de mission), Matthieu Savarino (M.I.O) et Damien Vignon (IMAGO) et l'équipe à terre de : Sophie Bonnet (M.I.O), Mercedes Jardin-Camps (M.I.O), Jordan Duchene-Candido (M.I.O, IRD Nouméa), Mathieu Gentil (M.I.O), Stéphanie Barrillon (M.I.O), Jean-Luc Fuda (M.I.O) et Louise Rousselet (M.I.O).
Ont eu lieu avec succès les différentes opérations : déploiements du Free-Fall ADCP (avec un ADCP 5 Faisceaux Nortek Sentinel 500 kHz pour mesurer les vitesses verticales), CTD, Marine Snow Catcher (pour étudier différentes fractions de la neige marine en fonction de sa vitesse de chute à diverses profondeurs) et le déploiement d’une ligne dérivante de 1000 m composée de 16 pièges à sédiments pour l’étude de la biogéochimie, des OMICS et d’autres équipés de gels de polyacrylamide et de cryogels pour examiner la composition du flux, l'origine des particules et éventuellement décrypter les voies d'exportation des diazotrophes. En parallèle l’expérience Socrate, réalisée à terre avec l’eau collectée à l‘aplomb du mouillage, a permis de tracer le devenir du carbone et de l’azote dans le réseau trophique, jusqu’aux pelotes fécales, vecteur d’export vers les profondeurs. Les analyses sont en cours donc…. La suite au prochain épisode pour plus d’info sur l'export de carbone vers le fond et les mesures de vitesses verticales.