Marie Borriglione soutiendra sa thèse le jeudi 11 décembre 2025 à 9h00 à l’Amphithéâtre OCEANOMED sur le sujet suivant : Dynamiques spatio-temporelles des macroalgues non indigènes dans les aires marines protégées méditerranéennes françaises.
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Membres du Jury
- Valérie Stiger-Pouvreau (Présidente et rapporteure)
- Olivier de Clerck (rapporteur)
- Judith Klein (Examinatrice)
- Thierry Thibaut (Directeur de thèse)
- Sandrine Ruitton (Co-directrice de thèse)
Résumé
Les invasions biologiques constituent l’une des principales causes d’érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale, entraînant des pertes de fonctionnement des écosystèmes, des modifications profondes de la composition des communautés et, dans certains cas, des extinctions d’espèces. La mer Méditerranée considérée comme un hot spot de biodiversité, est aujourd’hui l’une des régions les plus touchées par l’introduction d’espèces, avec plus de 1 000 espèces introduites recensées. Ce phénomène n’épargne pas les macroalgues marines, dont plusieurs espèces non indigènes se sont récemment établies et prolifèrent le long des côtes méditerranéennes, en particulier Rugulopteryx okamurae, qui a rapidement colonisé le Parc national des Calanques depuis 2016, et Lophocladia trichoclados, présente depuis 2021 dans le Parc national de Port-Cros. Dans ce contexte, cette thèse vise à documenter et à comprendre les processus d’invasion de ces deux espèces de macroalgues en Méditerranée, en étudiant leurs dynamiques spatio-temporelles ainsi que leurs impacts écologiques.
