Signature d’une convention cadre entre l’Ifremer et l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer de Tunisie

De part et d’autre de la Méditerranée, et pourtant si proches, l’Ifremer et l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer de Tunisie œuvrent pour la recherche en sciences marines. Aujourd’hui, ils décident de renforcer leur collaboration en signant une convention cadre de coopération scientifique et technique pour une durée de 5 ans.

L’Ifremer unit ses efforts en faveur de la recherche marine à ceux de l’INSTM (Institut National des Sciences et Technologies de la Mer). L’INSTM constitue le point focal des sciences océaniques en Tunisie. Il mène des travaux de recherche et d’innovation dans de nombreuses disciplines et contribue au développement durable de la pêche et de l’aquaculture.

Une première visio-conférence le 28 avril 2021 a dessiné les contours de cette future collaboration sur le champ de la recherche, de l’expertise scientifique et technologique et de la formation. Etaient notamment présents à cet échange inaugural côté tunisien, Elies Hamza, Président de l’Institution de la recherche et de l'Enseignement supérieur Agricoles (tutelle de l’INSTM), Hechmi Missaoui, Directeur Général de l'INSTM, Pierre Durand de Ramefort, Attaché de coopération scientifique et universitaire, Ambassade de France en Tunisie et pour l’Ifremer François Houllier, PDG, ainsi que des représentants de la Direction scientifique et de la Direction des affaires européennes et internationales"

La convention cible des thématiques de travail privilégiées telles que :

La dynamique océanique, les cycles biogéochimiques et le changement climatique
La recherche halieutique et l’approche écosystémique des pêches
Le développement et la gestion durable de la pêche
Les technologies des pêches
L’aquaculture
L’étude de la biodiversité et de l’environnement marin
Les aires marines protégées
Les biotechnologies marines
Les énergies renouvelables

Cette volonté commune des deux instituts de développer leur collaboration devrait se traduire concrètement en 2021 par le lancement d’un projet conjoint sur l’impact du changement global sur les populations de poissons en Méditerranée, qui bénéficiera d’un soutien de l’Agence Française de Développement.