Valentine Meunier, biologiste, 28 ans
Espoir. L’intitulé de sa thèse, présentée en avril 2021, peut intimider : « Interactions entre coraux scléractiniaires, microplancton et diazotrophes planctoniques ». Mais elle y traite de deux découvertes majeures et a un fol espoir : celui de rendre les coraux plus résistants face au réchauffement climatique.
Revanche. Valentine a eu son bac au rattrapage, a failli ne pas être acceptée en master de biologie et… a décroché en 2020 le prix l’Oréal-Unesco du jeune talent.
Le grand bleu. À 13 ans, en vacances à Djibouti, elle fait son baptême de plongée en pleine saison de reproduction des requins-baleines. Mais c’est surtout la beauté des coraux, « ces trucs qui ressemblent à des pierres mais qui sont aux fondements de la vie marine », qui la subjugue.
Face à la mer. Depuis quatre ans, elle vit en Nouvelle-Calédonie et envisage travailler à Hawaï, à Tahiti ou, pourquoi pas aussi, dans un laboratoire du nord de l’Allemagne.