Lauralie Callens soutiendra sa thèse le vendredi 19 décembre 2025 à 14h00 – Amphithéâtre OCEANOMED

Lauralie Callens soutiendra sa thèse le vendredi 19 décembre 2025 à 14h00 à l’Amphithéâtre OCEANOMED sur le sujet suivant : Impact des actions humaines sur le milieu marin : contamination métallique en mer Méditerranée et interfaces de communication.

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Membres du Jury

  • Nathalie VIGIER (D.R CNRS – LOV) Rapporteuse
  • Sylvain RIGAUD (M.C.F – Université de Nîmes) Rapporteur
  • Nicolas MARMIER (Pr. – Université Côte d’Azur) Examinateur
  • Christophe BRACH-PAPA (Chercheur – Ifremer La Seyne sur Mer) Examinateur
  • Stéphanie JACQUET (C.R CNRS – MIO) Directrice de thèse
  • Brigitte JUANALS (Pr. AMU – CNE) Codirectrice de thèse

 

Résumé

Depuis les années 1960, l’usine d’alumine de Gardanne rejette en mer Méditerranée un effluent industriel. Initialement composé de résidus solides riches en métaux et en soude, ce rejet devait cesser au 31 décembre 2015, conformément à l’évolution des normes environnementales. L’industriel, ne pouvant se conformer à certains seuils réglementaires dans les délais pour six paramètres (concentrations en Al, As et Fe, pH, DBO5 et DCO), a obtenu une dérogation de six ans pour poursuivre avec un rejet liquide. Cette autorisation a suscité une vive contestation donnant lieu à une controverse environnementale, renforcée par le caractère invisible des rejets à 324m de profondeur. Dans ce contexte, cette thèse adopte une double approche mêlant chimie marine et sciences de l’information et de la communication. D’un côté, elle analyse la distribution et l’évolution des contaminants métalliques (ETMM) dans l’effluent, le panache et la colonne d’eau à partir des suivis menés entre 2016 et 2024. De l’autre, elle interroge la circulation de l’information scientifique dans les dispositifs consultatifs et de suivi et auprès de la société civile, ainsi que la place accordée aux données et aux scientifiques dans ces processus de communication. Cette approche interdisciplinaire révèle un impact localisé du rejet, une réduction notable des concentrations et des écarts entre les données produites et celles diffusées. Finalement, l’association de ces deux domaines permet de proposer des pistes de recherche pour la co-réécriture des résultats de chimie marine avec les parties prenantes concernées, afin de favoriser une meilleure accessibilité, lisibilité et appropriation des données environnementales en fonction des attentes et des besoins exprimés en sciences de l’information et de la communication.

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